Nos conseils pour bien vivre avec le diabète

Nos conseils pour bien vivre avec le diabète

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Table des matières

Touchant plus de 537 millions de personnes dans le monde (soit 1 personne sur 10), le diabète est une maladie largement répandue. Notamment en France, où 5 millions de personnes sont atteintes de cette maladie (dont seulement 3,5 millions d’entre elles sont diagnostiquées!). Véritable épidémie du 21ème siècle sur laquelle nous sommes de plus en plus informés, il est pourtant parfois difficile de s’y retrouver et d’adapter son mode de vie une fois que la maladie est décelée. 

Se faire accompagner sur le plan médical est primordial, mais il est aussi très important de concilier ses traitements à une bonne hygiène de vie au quotidien. Cependant, il peut parfois arriver que l’on se noie dans toutes les informations qui nous parviennent et que l’on rencontre quelques difficultés pour comprendre ce qui est bon pour nous. Mais alors, comment s’épanouir au quotidien lorsqu’on est atteint de cette maladie ? On vous donne tous nos conseils pour bien vivre avec le diabète !

I/ Qu’est-ce que le diabète ?

a) Quels sont les différents types de diabètes ?

Définition

Le diabète est une maladie qui atteint de nombreuses personnes. On peut développer un type de diabète dès l’enfance, à l’âge adulte ou bien même au moment d’une grossesse.

Le point commun à tous les types de diabètes est qu’après un repas, le sucre qui est apporté par les aliments reste dans le sang. Au lieu de se rendre, comme cela devrait être le cas, dans nos cellules pour être transformé en énergie ou pour être stocké. Ce phénomène va ainsi entraîner un excès de sucre dans le sang et donc une hyperglycémie. Elle caractérise l’impossibilité pour le glucose d’être utilisé ou stocké dans les organes (il se dirige alors directement vers le sang). Cette dernière est dite chronique lorsque la personne est diagnostiquée diabétique. L’hyperglycémie va avoir des conséquences sur l’humeur, mais plus particulièrement sur le corps et nos organes.

Mais pas de panique ! Un bon contrôle de la maladie réduit considérablement les risques de complications. Par exemple, pour éviter de faire varier sa courbe de glycémie et la rendre instable, vous pouvez privilégier les aliments IG bas qui permettent un meilleur contrôle au quotidien.

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Diabète de type 1

Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune qui est diagnostiquée dans la moitié des cas avant l’âge de 20 ans. C’est donc un diabète qu’il faut apprendre à maîtriser assez tôt, à l’adolescence ou bien même dès l’enfance.

Cette pathologie est due à un dysfonctionnement des îlots de Langerhans. Ces derniers, situés dans le pancréas, ont pour rôle de sécréter trois types d’hormones : l’insuline, le glucagon et le somatostatine. Une personne atteinte de DT1 connaît une déficience de sécrétion de l’insuline par les îlots de Langerhans. Ce diabète peut, dans certains cas, être lié à des facteurs génétiques, mais les causes sont encore mal connues à l’heure actuelle.

Également appelé le diabète insulino-dépendant, le diabète de type 1 nécessite que le patient se fasse quotidiennement des injections d’insuline. En effet, dans ce cas de la maladie, l’organisme est incapable de sécréter par lui-même de l’insuline (permettant de réguler la glycémie à des taux corrects), il faut donc lui donner un petit coup de pouce !

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Diabète de type 2

Ce diabète apparaît tardivement car il est en partie la conséquence d’habitudes prises sur le long terme. Si vous mangez des aliments ayant un IG moyen ou élevé de manière très récurrente et sans varier votre consommation avec des aliments ayant un IG bas, vous risquez de fréquentes hyperglycémies. Cette dernière peut être la conséquence de deux anomalies distinctes. Dans un premier cas, votre pancréas (l’organe capable de réguler la glycémie en sécrétant de l’insuline) pourrait à la longue ne plus sécréter suffisamment d’insuline par rapport à la glycémie produite par votre corps. Il s’agit ici, d’une anomalie nommée l’insulinopénie

Dans un second cas, il est également possible que le pancréas ait une sécrétion tout à fait normale d’insuline, mais que les cellules ne soient plus réceptives à cette dernière. Il s’agit alors d’insulinorésistance. Comme le mot le désigne lui-même, cette anomalie va rendre les cellules du pancréas “imperméables” à l’insuline produite. Cela entraînera ainsi un épuisement du pancréas, avec par la suite un risque associé de manque de sécrétion d’insuline. 

Dans une situation comme dans l’autre, le glucose restera dans le sang, car il ne sera pas régulé par l’insuline produite par le pancréas. Ainsi, il ne pénétrera pas dans les cellules de votre corps, comme cela devrait être le cas.

L’apparition du diabète de type 2 peut être liée à des antécédents familiaux, mais il peut également apparaître du fait de l’environnement extérieur (par exemple à cause d’une alimentation mal équilibrée, de surpoids, d’un manque d’activité physique..). Pour prévenir le diabète de type 2, que nous pouvons tous développer, il est alors souhaitable de faire attention à son alimentation. Pour ce faire, privilégiez les aliments IG bas, mais veillez également à manger de tout pour avoir des repas équilibrés et variés.

Diabète gestationnel

Le diabète gestationnel peut apparaître lors de la grossesse. Dès les premiers mois de la maternité, les besoins en insuline grimpent en flèche. Cela est lié aux hormones de grossesse et n’a donc rien d’anormal. Pour répondre à cette nécessité, le pancréas va faire en sorte de produire davantage d’insuline.

Cependant, les cellules du corps y sont au départ très sensibles (car elles ne sont pas habituées à recevoir autant d’insuline) et certaines femmes prédisposées peuvent alors au début de leur grossesse être sujettes à l’hypoglycémie (une baisse significative du taux de sucre dans le sang). 

Au fur et à mesure de la grossesse, la situation s’inverse puisque le corps des femmes atteintes de diabète gestationnel n’est plus aussi sensible à l’insuline. Ce sont les hormones du placenta qui viennent contrer l’effet de l’insuline et ainsi rendre le pancréas résistant à l’insuline produite (c’est pour cette raison que l’on dit qu’il est insulinorésistant). Ainsi, le pancréas tente de sécréter encore plus d’insuline pour répondre aux besoins du corps, mais échouant à cette mission, c’est alors que l’hyperglycémie survient. L’hyperglycémie est la conséquence de l’impossibilité du sucre à se rendre dans les cellules du corps. Il reste ainsi dans la circulation sanguine et entraîne une augmentation du taux de sucre dans le sang.

b) L’indice glycémique

Outre cela, vous l’aurez désormais compris, la glycémie correspond au taux de sucre qui se trouve dans notre sang. Mais à quoi correspond quant à lui l’indice glycémique ?

L’indice glycémique, que nous caractérisons de manière plus usuelle par l’abréviation “IG”, est un critère d’indication qui permet de calculer l’impact des aliments sur notre glycémie (aussi appelé taux de sucre dans le sang) en classant les aliments que nous consommons sur une échelle allant de 0 à 100. Sur notre échelle, 100 est l’IG du glucose lui-même. L’IG évalue donc la capacité d’un aliment à augmenter votre glycémie.

Ainsi, si vous consommez un aliment ayant un IG élevé, votre courbe de glycémie va ensuite produire un pic, dont la conséquence directe sera une hypoglycémie réactionnelle (cette dernière engendrera entre autre un coup de barre quelques temps après le repas, puis un sentiment de faim). Si vous consommez cependant un aliment ayant un IG bas, l’énergie sera diffusée progressivement. Vous serez donc rassasié durant de longues heures et ne connaîtrez pas de fatigue au moment de la digestion.

Connaître l’IG d’un aliment peut notamment permettre à une personne diabétique d’adapter préalablement l’élévation de la quantité de sucre dans le sang après son ingestion. Bien entendu, les aliments ayant un IG bas sont largement recommandés pour tous les types de diabète, car ils permettent de réguler sa courbe de glycémie et de se maintenir en forme. Ce n’est cependant pas vers les aliments IG bas qu’il faut se tourner pour remonter sa glycémie lorsque l’on est en hypo.

Connaître l'indice glycémique des aliments

Pour gérer sa glycémie, il peut être intéressant de connaître les catégories de répartition des aliments :

De 0 à 55 : les aliments à indice glycémique faible. L’élévation de la glycémie est progressive car l’absorption de sucre est plus lente.

De 55 à 70 : les aliments à indice glycémique modéré. La glycémie monte un peu plus fortement et cela peut provoquer une légère hypoglycémie réactionnelle.

Supérieur à 70 : les aliments à indice glycémique élevé. L’augmentation de la glycémie est brutale, ce qui entraîne une hypoglycémie réactionnelle (sensation de fatigue, envie de grignoter).

Courbes des Indices Glycémiques
Variation de la glycémie après un repas

II/ Bien gérer sa glycémie

a) Les habitudes à suivre

Si vous êtes diabétique, vous avez probablement entendu cela maintes fois, mais il est nécessaire de bien gérer votre glycémie afin d’être en bonne santé. A cette fin, adoptez une hygiène de vie saine et ce au quotidien. Cela n’est finalement pas différent de tout un chacun, que l’on soit diabétique ou non ! Pour garder un bon rythme de vie et profiter pleinement, il existe trois piliers non négligeables dans la vie d’une personne diabétique :

Suivre les recommandations de son médecin généraliste et le traitement prescrit, si tel est le cas.

Avoir une alimentation équilibrée et variée.

S’adonner à une activité physique régulière.

b) Des complications possibles

Sans cela, des complications risquent d’intervenir sur votre santé.

  • Dans le cas d’un diabète de type 1, il existe des risques notamment de coma.
  • Pour le diabète de type 2, il existe des risques élevés de maladies cardio-vasculaires. Mais ce n’est malheureusement pas la seule complication qui peut se présenter. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à lire notre article sur les complications à long terme du diabète de type 2.
  • En ce qui concerne le diabète gestationnel, il peut y avoir des risques pour la maman, mais également pour le bébé. Si vous souhaitez vous informer plus en détail sur le diabète gestationnel, nous avons ce qu’il vous faut ! Notre article sur le sujet vous donne les explications nécessaires, mais également des conseils et astuces utiles !

Ainsi, les trois piliers que nous avons cités vont tous avoir un rôle à jouer sur le traitement général de tous les types de diabète.

c) Une alimentation équilibrée et variée

Des conseils à appliquer au quotidien

Premièrement, au même titre que le suivi constant de son état de santé par le médecin, que la prise de ses médicaments et que les activités physiques, l’alimentation est un traitement à part entière du diabète. C’est à vrai dire un moyen indispensable d’équilibrer sa glycémie. En plus de vous permettre de réguler votre courbe glycémique, les aliments IG bas vous aideront grandement dans votre vie de tous les jours. Par exemple, ils vous permettront de vous sentir bien dans votre corps et dans votre peau, de garder un poids stable, d’avoir le sentiment durable d’être rassasié après un repas, d’avoir une bonne humeur et un bien-être général…

Quels aliments choisir ?

Malgré ce que l’on peut penser, une personne diabétique doit suivre les mêmes recommandations alimentaires que l’ensemble de la population. Il n’existe en réalité pas de régime spécial avec des aliments à bannir définitivement et d’autres à consommer jusqu’à s’en lasser.

Bien qu’il faille garder une alimentation variée, vous avez la possibilité de manger de tout. Nous vous recommandons cependant de privilégier une alimentation à IG bas, et d’échanger certains aliments pour d’autres. Par exemple :

Cagette_de_legumes

Crédit photo : @gpointstudio

  • Privilégiez les aliments bons pour la santé comme les fruits, les légumes, les féculents, le poisson, les légumes secs, les céréales,..
  • Évitez la consommation de produits trop sucrés. Cela ne veut pas dire les arrêter ! Des gâteaux IG bas, comme ceux que vous pouvez faire avec à nos préparations, sont idéales pour se faire plaisir sans avoir à subir un pic de glycémie soudain.
  • Évitez également la consommation de produits trop salés ou trop riches en graisses (comme notamment la charcuterie ; choisissez de bonnes graisses pour ne pas augmenter le risque de maladies cardio-vasculaires).
  • Limitez la consommation de produits industriels. Ces derniers sont souvent ultra transformés et nocifs pour notre santé. Ils sont à la fois riches en “mauvaises” graisses, en sucres et en sel ! Pour les éviter, vous pouvez ainsi favoriser la cuisine maison qui est d’ailleurs d’autant plus savoureuse. Cependant, si vous n’avez pas toujours le temps de vous concocter de bons petits plats en semaine alors tournez-vous vers le batch cooking, vous nous remercierez plus tard ! 😉

En bref

Consommer au maximum des aliments ayant un indice glycémique bas pour que votre alimentation soit la plus optimale possible et votre taux de glycémie stable.

Quelle quantité manger ?

L’aspect le plus important au moment du repas est de ne pas se jeter sur les aliments et manger des quantités invraisemblables. Vous devez écouter votre corps et ses besoins énergétiques pour respecter sa juste sensation de satiété. Dans ces conditions, prenez des repas avec des aliments IG bas, qui vous rassasient durablement jusqu’au prochain dîner ! Une alimentation équilibrée, c’est de bons aliments communs à tous, mais aussi des besoins individuels qui varient d’une personne à l’autre. C’est pourquoi, il est préconisé de manger lentement, afin de laisser le temps à votre corps d’anticiper sa faim et ne pas consommer plus qu’il ne vous est nécessaire !

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Crédit photo : @wayhomestudio

À retenir

En résumé, les deux mots d’ordre sont manger équilibré et varié ! Dans le cas contraire, votre apport en nutriments ne serait pas suffisant et vous pourrez alors subir des carences. Bien manger c’est certes manger sainement, mais c’est aussi se faire plaisir ! Pour que le moment du repas reste agréable, n’oubliez pas de varier les aliments que vous cuisinez, vous trouverez pour cela des idées de recettes IG bas sucrées et salées juste ici.

L’assiette "idéale" pour un repas équilibré

Assiette idéale

Deuxièmement, bien que ces quelques règles simples puissent aller de soi pour certains, elles n’indiquent pas avec précision ce qu’est véritablement un repas équilibré. Pour faire simple, il existe sept grands groupes d’aliments, que nous vous présentons ci-dessous.

1) Les boissons

L’eau doit être consommée à la quantité moyenne d’un litre et demi par jour. Cela peut se faire sous différentes formes : eau plate ou gazeuse, café, thé, tisane… Limiter les boissons alcoolisées et les boissons sucrées. A titre indicatif, 1 canette de 33cl de coca contient 35g de sucre, soit l’équivalent de 7 pierres de sucre. Cela représente donc 140% des 25 g de sucres recommandés par jour… On comprendra ainsi que les boissons sucrées ne sont pas nos meilleures amies pour rester hydratées !

2) Les produits laitiers

Il est conseillé de consommer des produits laitiers très régulièrement car ils apportent des protéines, des graisses, du calcium et de la vitamine D. Attention cependant car le lait et les produits laitiers peuvent être inflammatoires. Ils sont aussi un facteur de prise de poids, privilégiez donc ceux qui sont écrémés ou demi-écrémés ! Le fromage quant à lui est particulièrement gras, alors bien qu’il ait des bienfaits, surveillez les quantités ingérées. 😉

3) Les fruits et légumes

Ces derniers sont riches en vitamines, mais aussi en minéraux et fibres quelle que soit la forme sous laquelle vous les mangez (cru, cuit, frais, en conserve, surgelé). Vous pouvez en manger en quantité illimitée ! Privilégiez les fruits et légumes de saison, et surtout dans leur forme entière (on évite les jus par exemple). Au niveau de la cuisson, privilégiez des cuissons douces telles que des cuissons vapeur (notre article sur le sujet).

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Crédit photo : Freepik

4) Les viandes, poissons et œufs

Si vous ne suivez pas une alimentation végétarienne ou vegan, l’ANSES conseille de ne pas dépasser un seuil de 500 grammes de viande par semaine. Privilégiez par ailleurs les viandes blanches (volailles), moins grasses, et limitez la charcuterie (recommandation de 25 grammes maximum par jour). Les viandes et poissons apportent à notre corps des protéines animales, des lipides et du fer.

5) Les céréales, légumineuses (+ féculents et pains)

L’ANSES recommande d’en consommer régulièrement afin de ne manquer de rien. L’un des points importants qu’elle souligne est de privilégier les céréales non raffinées. Cela étant, vous pouvez vous tourner vers des céréales IG bas (orge, quinoa, riz basmati/ sauvage/ complet, sarrasin…). Ces derniers sont nombreux, ce qui vous permet de les diversifier selon vos envies. En plus d’être riches en protéines végétales et en fibres, les céréales IG bas ont un impact réduit sur la glycémie. Cela est d’autant plus important pour les personnes atteintes de diabète. En effet, elles pourront profiter de leurs bienfaits sans pour autant subir un pic de glycémie inopiné. C’est d’ailleurs tout l’intérêt des aliments IG bas eux-mêmes.

Crédit photo : @fabrikasimf

6) Les matières grasses

Elles sont indispensables pour notre corps et nous apportent des vitamines ainsi que des acides gras essentiels ! Privilégiez les acides gras (lipides) insaturés. Bien qu’ils soient primordiaux à notre corps, ce dernier n’est pas en capacité de les synthétiser seul. Il faut donc lui apporter les aliments qui en contiennent pour être en forme. Les acides gras saturés doivent également être consommés pour notre bien-être. Mais uniquement en petite quantité car ils sont un facteur de risque pour les maladies cardio-vasculaires (en cas de surconsommation de lipides saturés et d’une alimentation non variée).

Retenez enfin que les matières grasses d’origine végétale sont meilleures pour la santé que celles étant d’origine animale.

7) Les produits sucrés 

Ils contiennent des glucides qui sont importants pour la santé puisque nous y puisons notre énergie. Il ne faut donc pas chercher à les supprimer, mais simplement veiller à en choisir de bonne qualité. Vous pouvez alors vous tourner vers des aliments sucrés ayant un IG bas, comme nos préparations !  Les produits sucrés doivent être consommés dans le cadre d’un repas et ce de manière occasionnelle.

Inspirez vous également de nos idées recettes !

d) Une activité physique régulière

En second lieu, placez la nécessité d’une activité physique régulière au même niveau que votre bonne alimentation. En effet, les activités physiques et sportives permettent d’améliorer significativement l’état de la glycémie et vous maintiennent en forme sur le long terme.

Combien de temps ?

Pour cela, il vous faudra être régulier dans vos activités. Bouger trente minutes par jour et au moins trois fois par semaine est conseillé pour tous les types de diabètes. A savoir que les effets d’une séance d’activité disparaissent de 24 à 48 heures après celles-ci. Alors on se motive, et on prend le temps de pratiquer régulièrement un peu de sport ! Vous pouvez d’ailleurs fractionner le temps d’exercice d’une journée en trois sessions de 10 minutes chacune, ce qui vous permet de vous organiser comme vous le souhaitez !

Quelles activités ?

L’expression “activité physique” peut à première vue effrayer ceux qui ne sont pas adeptes du sport. Mais cela n’est en aucun cas un frein ! En dépit de ce que vous pouvez penser, il ne s’agit pas obligatoirement d’un sport de haut niveau. Pas besoin de matériel spécifique ni de s’inscrire dans une salle de sports car la dépense énergétique comprend en somme n’importe quels mouvements de la vie quotidienne. Un large panel d’activités, dont certaines très accessibles, s’offrent à vous. Voici quelques exemples : la marche à pied, le jardinage, le bricolage, la danse, le vélo ou vélo d’appartement, le footing, la natation… Au quotidien, vous pouvez notamment privilégier d’aller à la boulangerie à pied, et de prendre les escaliers plutôt que l’ascenseur. Des petites différences au quotidien qui feront de grosses différences sur le long terme !

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Pour ne pas vous lasser, vous pouvez varier vos activités en tentant différentes choses. Tenez cependant compte de votre âge et de votre forme au moment de choisir l’activité que vous souhaitez exercer. Comme c’est le cas pour l’alimentation, il faut prendre du plaisir lors de votre parenthèse sportive et non pas voir cela comme une corvée. Choisissez ainsi une activité qui vous plaît et vous donne envie de vous lancer à votre rythme !

Quels bienfaits ?

D’autant que pratiquer une activité physique vous maintient en forme, elle possède aussi des bénéfices pour votre santé en contribuant à faire baisser votre taux de glycémie. En effet, pratiquer une activité physique va obliger vos cellules à utiliser le sucre qui circule habituellement dans votre sang (en cas de diabète, voir la partie “définition”) afin de puiser l’énergie nécessaire à votre effort.

De plus, faire du sport va permettre à votre tension et à votre masse graisseuse de diminuer ce qui va, dans son sillage, réduire vos risques de développer une maladie cardio-vasculaire.

Les recommandations

Avant toute décision, pensez à consulter votre médecin. Ce dernier vous conseillera sur les activités physiques vers lesquelles vous pouvez, ou non, vous tourner en vue de votre pathologie et de votre forme générale. De cette manière, vous pourrez ensemble établir un plan d’exercices approprié à vos besoins, pour savoir combien de temps d’efforts journalier vous pouvez effectuer.

Avec un diabète, vous aurez besoin de prendre quelques précautions avant de vous lancer dans l’activité physique que vous avez choisie. Vous devez au préalable effectuer un test de glycémie, si toutefois vous en pratiquez au quotidien le reste du temps. Si celle-ci est supérieure aux recommandations données par votre médecin, attendez qu’elle descende. Si votre glycémie est au contraire inférieure aux recommandations, mangez une collation pour vous resucrer et attendez que celle-ci remonte. Pensez également à faire une mesure glycémique pendant et après l’effort pour éviter l’hypoglycémie.

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Crédit photo : Alexandra Tran

Si, au cours de votre activité physique, vous avez une sensation de tête qui tourne, resucrez-vous et diminuez l’intensité de l’effort lors de la prochaine séance que vous pratiquerez. Par ailleurs, si vous avez décidé de tenter une activité physique extérieure emmenez de quoi vous resucrer.

Dans un second temps, échauffez-vous avant l’effort et enfilez des chaussures confortables afin d’éviter les blessures. Une fois votre activité physique terminée, étirez vos muscles. N’oubliez pas également de vous hydrater régulièrement durant et après l’effort pour ne pas risquer la déshydratation. L’aspect le plus important reste d’écouter votre corps pour ne pas en faire trop.

III/ S’épanouir dans sa vie quand on est diabétique

À la suite de ce que nous avons pu dire, des éléments de la vie quotidienne doivent également être pris en compte pour bien vivre avec sa pathologie. Bien qu’ils soient nombreux, nous allons aborder ici deux d’entre eux.

a) Les repas lors des occasions particulières

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Les bases à retenir

Pour commencer, il arrive que certaines occasions particulières (une invitation à dîner, un repas au restaurant, les fêtes annuelles…) de notre vie nous sortent de notre routine habituelle. Dans ces moments-là, il peut être difficile de respecter une alimentation équilibrée et saine. Mais pas de panique, vous pouvez profiter de votre soirée sans que votre glycémie ne monte en flèche.

Pour l’apéritif, privilégiez les légumes frais, ou bien les tartinables (du guacamole, du houmous, du tzatziki..). Limitez les amuse-bouches et les petits fours. Dans l’ensemble, essayer le plus possible de consommer des petites portions. Évitez les plats en sauce et ne lésinez pas sur la présence de légumes. Par contre, oubliez les aliments industriels (qui contiennent des additifs, sont riches en sucre et graisse saturée).

Par ailleurs, si vous estimez avoir trop mangé lors d’un dîner occasionnel, vous pouvez réduire les portions, où la part de graisse consommées, lors des repas qui suivent.

Trouver des solutions pour ne pas se priver

Si toutefois vous êtes la personne qui invite, c’est l’occasion pour vous de concocter de délicieux petits plats. Montrez à vos convives les bienfaits de l’alimentation IG bas ! Proposez leur un apéritif sain et composez leur une assiette équilibrée et pour autant très gourmande. Pour le plat, vous pouvez par exemple opter pour un repas qui sort de l’ordinaire. Par exemple avec des burgers au pain IG bas garnis d’une galettes veggie et faits maison.

b) Se rendre en voyage

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Crédit photo : Annie Spratt

Lorsque l’on découvre sa pathologie diabétique, cela peut être compliqué dans les premiers temps de sortir de sa zone de confort. Au fur et à mesure, vous souhaitez néanmoins vous évadez de chez vous, organiser des soirées ou bien même des voyages !

En règle générale, voyager vient casser la routine et a une incidence sur notre alimentation et notre activité physique. Pour minimiser cette incidence, vous pouvez (suivant le lieu où vous vous rendez) planifier par avance des visites à effectuer ou des chemins de randonnée explorer. Vous continuerez ainsi à bouger tout en profitant du lieu où vous avez posé bagages.

Gérer les repas

Dans le cas de la nourriture, vous pouvez vous faire plaisir avec des aliments ayant un IG bas. Ils sont tellement nombreux que vous ne vous ennuierez pas d’eux ! En vacances, on n’a pas toujours envie de “perdre” trop de temps pour préparer nos repas. Sachez que ça ne doit pas obligatoirement être le cas ! Par exemple, nos préparations pour galettes veggie riches en protéines végétales vous permettent d’obtenir huit galettes en 5 minutes. Vous aurez même de quoi inviter vos voisins de camping 🙂 Accompagnez-les d’un riz basmati et de légumes de saison et le tour est joué. Rapide et bon pour la santé comme pour les papilles ! En bref, adopter un régime IG bas n’est pas exclusif à la vie quotidienne. C’est tout à fait possible en vacances ! Il vous suffit pour cela d’un peu d’imagination et des bons ingrédients. 😉

S'organiser au préalable

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Crédit photo : Holly Mandarich

En dehors de cela, voyager en étant diabétique demande un effort d’organisation. Vous devez effectivement anticiper votre départ et le préparer. Parlez-en notamment avec votre médecin pour emporter avec vous des doses suffisantes de médicament si vous êtes sous traitement. N’oubliez pas également d’emporter vos ordonnances en cas de besoin une fois arrivés à votre destination. Une attestation médicale indiquant que vous êtes diabétiques peut se révéler utile si vous prenez l’avion. Par ailleurs, en cas de décalage horaire, peut-être devrez-vous adapter votre protocole de traitement avec votre docteur.

 Emportez finalement avec vous ce que vous utilisez au quotidien.

Dans cet esprit d’anticipation, vous pouvez par exemple faire une liste avec le matériel à ne pas oublier. Penser à emmener avec vous le nécessaire dont vous aurez besoin pour suivre votre état de diabète (carte vitale, ordonnances, certificat médical et matériel de test glycémique, aiguilles, stylo d’insuline, compresses en cas d’un DT1). Ce matériel dépendra en grande partie de la pathologie de diabète dont vous êtes atteint.

Conclusion

En guise de conclusion, quels sont nos conseils pour bien vivre avec le diabète ? Sachez tout d’abord qu’être atteint d’une pathologie de diabète n’est nullement un frein pour bien vivre et s’épanouir au quotidien. Bien que vous devez porter une attention particulière à votre courbe de glycémie, les conseils qui vous sont donnés par les professionnels de santé (tels que nous avons pu les citer : manger équilibré et pratiquer une activité physique) s’appliquent en vérité à l’ensemble de la population. Ainsi, ne vous contraignez pas dans votre vie quotidienne. Continuez à vous faire plaisir avec toutes sortes de plats IG bas, de loisirs sportifs, de soirées ou de voyages !

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