Pourquoi le sucre est-il dangereux pour les enfants ?

Pourquoi le sucre est-il dangereux pour les enfants ?

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Saviez-vous qu’aujourd’hui, près de 3 jeunes enfants sur 4 consomment trop de sucre ?

C’est en tout cas ce que l’ANSES, en juin 2019, mettait en avant. Et cette tendance de surconsommation de sucre chez les enfants n’est pas nouvelle. En 2004, l’Afssa (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments, qui a fusionné en 2010 avec l’AFSSET pour donner l’ANSES) alarmait déjà les pouvoirs publics et les consommateurs dans son communiqué. Elle pointait l’augmentation grandissante des cas de surpoids et d’obésité chez les enfants, puisque ces maladies touchaient déjà un enfant français sur cinq. En 30 ans, ce chiffre a ainsi doublé tous les 10 ans ! Elle n’hésitait pas à montrer du doigt la consommation alimentaire des enfants, criant haut et fort que cette augmentation drastique n’était ici pas génétique mais bien liée à notre mode de vie, et notamment notre propension à consommer de plus en plus de sucre dès le plus jeune âge. 

Les mots étaient posés : le surpoids et l’obésité infantile sont liés de très près à la consommation des glucides simples ajoutés. Ce n’est pas pour rien que la vente de boissons sucrées a été interdite depuis 2018 dans les milieux scolaires en Europe ! Adieu les distributeurs de Coca et autres sodas sucrés. Seulement, comme on pouvait s’y attendre, cette démarche seule ne suffit évidemment pas.

Pourquoi l’augmentation de la consommation de sucre chez les enfants est-elle aussi forte et aussi répandue?

Dans l’état actuel des choses, il existe plusieurs raisons à ce phénomène grandissant. 

1. Appétence biologique innée vers le sucre

Il faut savoir qu’à la base, l’être humain a une appétence naturelle innée pour le goût sucré. En revanche, celle-ci peut être modifiée ou renforcée de façon prénatale selon l’alimentation de la mère, et postnatale dès la diversification alimentaire de l’enfant. Dès le plus jeune âge, vous conditionnez donc en partie le capital santé de vos enfants. En leur ouvrant la porte à de nouvelles saveurs, vous leur permettez d’apprécier d’autres goûts que le goût sucré. Vous éduquez aussi leur palais, afin qu’ils entretiennent d’eux-mêmes ces bonnes habitudes au long terme. On vous explique pourquoi il faut commencer dès que c’est possible !

Un palais sucré jusqu’aux 6 mois du nourrisson

En effet, le nourrisson conserve un palais sucré qui le pousse à rejeter d’autres goûts jusqu’à ses 6 mois. Après, en revanche, cette appétence peut s’atténuer. L’idéal est alors de faire découvrir d’autres goûts aux enfants afin que leur palais ne reste pas à l’état primaire. C’est pour cela que des études scientifiques appuient l’importance de faire découvrir des aliments aux goûts différents, afin d’en favoriser l’acceptation. 

La diversification alimentaire, une période cruciale

Dès que la diversification alimentaire de l’enfant peut débuter, il est favorable de ne pas sur-entretenir son appétence naturelle vers les produits sucrés. En effet, elle risquerait de perdurer jusqu’à l’âge adulte. D’ailleurs, si on vous parle de faire découvrir de nouveaux aliments à votre enfant dès qu’il commence à manger du solide, c’est notamment pour prévenir un phénomène assez fréquent : la néophobie alimentaire. Il s’agit d’un comportement de l’enfant qui refuse de découvrir tout nouvel aliment qu’il ne connaît pas. Pratiquement inexistante avant l’âge de deux ans (sauf exceptions) selon les études, elle se manifeste généralement jusqu’aux 7 ans de l’enfant avant de s’estomper voire disparaître. La période entre le début de l’alimentation solide et les deux ans est donc cruciale pour introduire de nouvelles saveurs !

Toutefois, la diversification alimentaire (qu’elle soit menée par l’enfant ou non) nécessite l’avis d’un professionnel de santé, ce que nous ne sommes pas. Cette étape ne s’improvise pas, certains aliments allergènes par exemple doivent faire l’objet d’une vigilance accrue. On vous invite donc à vous diriger vers une personne compétente pour vous aiguiller en profondeur sur ce point !

2. Le manque de temps

Avec nos vies qui s’accélèrent, on ne prend plus autant le temps de cuisiner qu’avant. Et avec des enfants, le temps passe encore plus vite ! Alors bien souvent, sans penser mal faire évidemment, on se tourne vers des produits transformés. Un bol de céréales le matin, un gâteau industriel en dessert, une compote et un biscuit pour le goûter, une crème dessert après le dîner, … Finalement, le compteur de glucides (et de sucres) monte très vite ! D’autant plus quand on sait que le sucre se cache désormais partout. PARTOUT on vous dit! Même dans la charcuterie et les chips. On vous invite à lire notre article sur les sucres cachés pour mieux comprendre cela, vous allez avoir des surprises ! 

3. Le manque de connaissance

La difficulté aussi, c’est que même ce qu’on pense être sain ne l’est pas toujours. Vous pensiez que donner à votre enfant une barre de céréales et un jus de fruits tous les jours pour le goûter était sain ? Surprise, c’est beaucoup trop sucré. 

Presser un jus d’orange maison ou donner une orange entière ?

Prenons l’exemple du jus de fruits : D’abord, vous devez compter tous les glucides des fruits nécessaires au jus (par exemple, il faut presser deux à trois oranges pour obtenir un verre de jus convenable). Ensuite, les fibres du fruit sont broyées et complètement détruites. Or, ce sont elles qui ralentissent l’absorption de sucre dans le sang. Un verre de jus d’orange a donc un indice glycémique bien plus élevé qu’une orange entière ! Finalement, maison ou non, et même sans sucre ajouté, un jus de fruit contient autant de sucre qu’un soda ! Il en va malheureusement de même pour les sirops à diluer dans l’eau que l’on pense parfois meilleurs que des sodas. Ceux-ci, sauf certaines exceptions, sont remplis de sucres, d’arômes chimiques et de colorants.

jus d'orange frais vitamine C

Et la compote ?

En ce qui concerne la compote, même constat : les fibres sont brisées, cuites, les vitamines se sont majoritairement envolées à cause de la chaleur. Enfin, l’eau qui s’est évaporée n’a fait que concentrer les glucides du fruit. Sans compter le fait que beaucoup d’industriels ajoutent encore du sucre dans ces produits. Alors bien sûr, un jus de fruit ou une compote de temps en temps ne feront pas de mal à vos enfants. Mais l’idée est de ne pas entretenir ces habitudes au quotidien, car c’est là qu’elles seront nocives.

Sac de pommes

Des tendances alimentaires fréquentes chez les enfants

À cela s’ajoutent bien souvent d’autres comportements alimentaires : en règle générale, les enfants n’aiment pas les légumes, ils mangent très peu de protéines, ne consomment pas toujours les bonnes graisses. En revanche, ils raffolent de la purée, pâtes, riz, pain blanc et autres féculents. Ces aliments sont riches en glucides, et les enfants se tournent tout naturellement vers eux. 

Mais de quel sucre parle-t-on vraiment ?

Les enfants consomment trop de sucre, c’est un fait. Mais de quel sucre parle-t-on vraiment ? La majorité des recommandations officielles parlent de “sucres libres”. Ceux-ci englobent les “monosaccharides (glucose, fructose) et disaccharides (saccharose ou sucre de table) ajoutés aux aliments par le fabricant, le cuisinier ou le consommateur, ainsi que les sucres naturellement présents dans le miel, les sirops, les jus de fruits et les concentrés de jus de fruits.”. En revanche, on ne compte pas ici le sucre naturellement présent dans le lait, les légumes et les fruits à leur état original (donc entier, pas réduit en jus ou purée).

Il y a aussi l’amidon modifié ainsi que les sirops de glucose ou de fructose, qui sont des exhausteurs de goût et des conservateurs bon marché. Ceux-ci sont bien trop présents dans les produits industriels destinés aux enfants, et ne font qu’accroitre la consommation de sucre des enfants !

main carrés de sucres chocolat fond kaki vert

Enfin, méfiez-vous également des glucides présents dans les farines raffinées, très utilisées dans le pain de mie, viennoiseries et autres biscuits et gâteaux industriels. Ceux-ci font monter très rapidement la glycémie de votre enfant, et nous verrons plus loin les conséquences que cela engendre.

Mon enfant mange-t-il trop de sucre ?

Alors, si vous vous posez la question, c’est déjà un très grand pas en avant ! Vous avez déjà été surpris par les constats du jus de fruits et de la compote? Alors accrochez-vous bien, parce que les propos suivants risquent bien de vous faire prendre conscience de l’importance d’agir ! Dans cette vidéo, Magali Walkowicz, une diététicienne – nutritionniste renommée et spécialisée dans l’alimentation faible en glucides et l’alimentation des enfants, nous confronte à un constat édifiant : 

Dès le matin, un enfant ingère une quantité de sucre impressionnante. Prenons un petit-déjeuner type : 

  • Un verre de jus d’orange, même maison et sans sucre ajouté = 25 g de sucre, soit autant qu’un verre de soda
  • Un bol de céréales industrielles = 25 g de sucre
  • Une tranche de pain blanc avec de la confiture = 30 g de sucre 

Rien que le matin, l’enfant peut avoir consommé 55 g de sucre !

55 g de sucre, et qui plus est des sucres à fort indice glycémique. Bonjour donc les courbes glycémiques instables, les fringales et coups de fatigue au long de la journée ! 

Que recommande l'OMS concernant la consommation de sucre chez les enfants ?

En réalité, chez l’adulte comme chez l’enfant, l’OMS recommande de ne pas dépasser 10% de son apport énergétique quotidien par des sucres libres. Dans l’idéal, il faudrait même ramener l’apport en sucres libres à moins de 5% de l’apport énergétique total. Ça semble compliqué, alors on vous illustre ça par un exemple ! 

Le calcul de l'OMS concernant la consommation de sucre chez les enfants

Un garçon de 6 ans, qui pèse environ 20 kg et pratique une activité physique modérée, aura besoin d’un apport énergétique quotidien d’environ 1500 kcal. Parmi toutes ces calories, l’OMS recommande que maximum 10% proviennent des sucres libres, soit 150 calories (10% de 1500). Sachant qu’1 g de sucre apporte 4 kcal, ça représente alors 37,5 g de sucres libres par jour (150/4). Ça, c’est la recommandation maximale. L’idéal de l’idéal, c’est d’arriver à ramener cet apport à 5%, soit moins de 19 g par jour pour cet enfant (75 calories / 4).

Avec ce calcul, il est plutôt facile de vous dire que si votre enfant a l’habitude de manger un petit-déjeuner industriel le matin, une crème dessert à midi et un gâteau industriel avec un jus de fruits pour le goûter, c’est déjà beaucoup trop sucré. Si ça peut sembler évident, sachez que le sucre se cache réellement partout ! On vous invite à aller lire notre article pour débusquer tous ces sucres cachés dans votre alimentation. Allez, on ne se décourage pas, on a conscience que ça fait peur, mais promis, c’est pour votre santé et celle de vos enfants ! Et ça, ça n’a pas de prix 😉

Quels sont les risques d’une surconsommation de sucre sur la santé des enfants ?

De nombreuses études scientifiques se sont penchées sur les effets d’une surconsommation de sucre chez les enfants. Plusieurs conséquences ont ainsi été prouvées, allant des “simples” soucis dentaires aux maladies bien plus contraignantes. 

1. À court terme : les hypoglycémies réactionnelles et les émotions engendrées

À court terme, vous avez sans aucun doute déjà remarqué les effets d’un trop-plein de sucre sur votre enfant. Prenons l’exemple des goûters d’anniversaires, ces sortes d’orgies de bonbons, gâteaux et boissons très sucrées. Après avoir dévoré ces choses tels des ogres affamés, les enfants sont super excités, parfois à la limite de l’intenable. Mais cet effet ne dure pas. Quelques minutes plus tard, les voilà fatigués, ils se font mal, ils sont parfois capricieux ou en colère. Vous avez déjà organisé le goûter d’anniversaire de votre enfant à la maison avec toute sa bande d’amis ? Bon, vous voyez bien de quoi on veut parler 😉 

enfants qui courent dehors avec ballons colorés

À quoi est-ce lié ?

Tout ça est directement lié à leur glycémie ! Au moment où ils ingèrent cette grande quantité de sucre, leur corps ne sait pas quoi en faire et tout est en ébullition. Leur glycémie est haute (hyperglycémie). Face à ça, l’organisme va appeler le pancréas à la rescousse pour produire de l’insuline. L’insuline, c’est l’hormone qui permet de faire rentrer ce sucre dans les cellules et ainsi de baisser la glycémie. Le pancréas va tellement s’y atteler que la glycémie va chuter, souvent de trop. L’enfant entre alors en hypoglycémie réactionnelle, il n’a plus d’énergie et se sent mal, fatigué. Ces montagnes russes de sa glycémie nuisent aux émotions de l’enfant, à son épanouissement, sa concentration et sa capacité à gérer ses frustrations. Mais ce n’est que l’aspect à court terme, la partie émergée de l’iceberg. 

Courbes des Indices Glycémiques

2. À moyen terme : les caries et autres soucis dentaires en cas de surconsommation de sucre chez les enfants

Cet effet, nous sommes certains que vous le connaissez déjà ! De nombreuses études l’ont déjà relaté et c’est entré dans la norme. En pratique, le sucre de l’alimentation va nourrir certaines bactéries présentes dans la bouche. Celles-ci vont alors se multiplier dans le microbiote buccal, et produire des acides. Ces acides vont ensuite attaquer l’émail des dents et, dans le pire des cas, provoquer des trous et des caries. C’est assez fréquent, la carie est la première maladie infectieuse chez l’enfant !

dentiste enfant bouche ouverte

3. À moyen terme : une prise de poids pouvant mener au surpoids voire à l’obésité

Si vous aviez besoin d’une preuve scientifique, cette étude l’a écrit noir sur blanc : “une consommation plus élevée de boissons sucrées était associée à un risque 55 % plus élevé de devenir en surpoids/obèse par rapport à ceux dont la consommation était la plus faible”. L’étude portait sur la consommation des boissons sucrées, mais ça fonctionne bien sûr avec tous les sucres libres. 

Le processus est assez simple à comprendre : Quand le corps enregistre un pic de glycémie, l’insuline va pousser le corps à stocker les graisses et les sucres sous formes de graisses corporelles. Le souci, c’est que si une personne présente des problèmes de poids dans l’enfance, elle risque d’avoir ces mêmes problèmes de poids toute sa vie . En effet, la mémoire du corps aura enregistré toutes ces cellules graisseuses qui se sont accumulées avant l’âge adulte, et celles-ci pourront toujours se remplir de graisse à nouveau en cas d’excès. Ce n’est pas complètement irréversible évidemment, mais il aura toujours une prédisposition. 

pieds sur balance rose - Photo de SHVETS production

Pour aller plus loin, cette étude a mis en évidence que l’obésité était un facteur de risque pour le développement de troubles du sommeil. Véritable cercle vicieux, les troubles du sommeil même chez l’enfant génèrent des problèmes de poids et d’adiposité. Ils engendrent aussi une diminution de la sensibilité à l’insuline, un facteur étroitement lié à l’apparition du diabète de type 2.

4. À moyen terme : Des troubles de l’humeur et même un terrain propice à l’hyperactivité (TDAH)

Un comportement agité et nerveux suite à l’hyperglycémie

Vous avez déjà demandé à votre enfant de ne pas boire de soda le soir, par crainte qu’il soit surexcité avant d’aller dormir ? Vous avez sûrement bien fait 😉 L’hyperglycémie provoquée aurait nécessité l’intervention massive de l’insuline. Lorsque celle-ci est produite en masse, elle déclenche la libération de l’hormone du stress (cortisol) et d’adrénaline. En conséquence, le comportement de l’enfant peut être particulièrement nerveux et agité. 

Quel lien entre TDAH et consommation de sucre chez les enfants ?

Alors attention, on ne dit pas que si votre enfant présente un TDAH, c’est qu’il a nécessairement consommé trop de sucre dans son enfance. En revanche, cette étude permet de donner une piste pour diminuer les symptômes chez les enfants diagnostiqués. En effet, un simple changement alimentaire visant à réduire leur consommation de glucides a montré des effets positifs concernant l’amélioration des symptômes chez les enfants hyperactifs. À l’inverse, ceux-ci sont d’autant plus accentués lorsque l’alimentation de l’enfant est très sucrée.

5. À long terme : les maladies du foie à la suite d'une surconsommation de sucre chez les enfants

En 2016, 250 spécialistes français et américains du foie tiraient ensemble la sonnette d’alarme. La raison ? L’augmentation impressionnante de cas de NASH auprès des enfants. En effet, ils révèlent que dans les pays occidentaux, 3 à 11% des enfants sont touchés par une pré-cirrhose du foie. Cette maladie ne touchait pourtant autrefois que les adultes. Alors bien sûr on ne parle ici que de cas extrêmes, mais il faut savoir que ça existe. La stéatose hépatique non-alcoolique (ou NASH) se manifeste lorsque l’enfant consomme une trop grande quantité de sucre sur du long terme. Face à cette trop grande quantité, le foie est obligé de transformer le sucre en graisse, en triglycérides en l’occurrence. Et ceux-ci sont responsables de l’apparition de la pré-cirrhose. 

6. À long terme : le diabète de type 2 à la suite d'une surconsommation de sucre chez les enfants

De la même manière que pour la NASH, le diabète de type 2 n’était à l’époque diagnostiqué quasiment que chez les adultes de plus de 50 ans. Aujourd’hui, les professionnels font face à une montée des cas dès le plus jeune âge. Comme le dit cet article scientifique, ce développement du diabète de type 2 est dû en partie aux diverses pics glycémiques à répétition. Les cellules commencent à devenir résistantes à l’insuline, et le pancréas tente alors d’en produire plus. Seulement, il finit par s’épuiser et par ne plus être capable de réguler la glycémie. 

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